Aller au contenu principal

Le graveur

Le Musée Mayer van den Bergh possède une trentaine de gravures conçues par Breughel. Elles firent sa renommée. Ce n’est que plus tard qu’il se mit à la peinture…

Business model

Les gravures prennent une place importante au siècle de Breughel car elles permettent de diffuser des images à grande échelle. On peut comparer leur portée à celle de la télévision de nos jours. L’éditeur de gravures anversois Hiëronymus Cock est à l’époque le mieux placé sur le marché européen. Breughel collabore intensément avec lui de 1554 à 1562, et plus tard également. Le business model de Cock est entièrement nouveau. L’éditeur fait appel à un réseau de collaborateurs essentiellement freelance : dessinateurs, graveurs, graveurs en taille-douce, imprimeurs, écrivains. Breughel lui est dessinateur.

 

Renommée

De quoi parle-t-on ? Breughel conçoit (dessine) des motifs de gravures pour le compte de Cock. D’autres les gravent sur cuivre, Cock les imprime et les vend. Il s’agit généralement de quelques centaines d’exemplaires. Breughel dessine initialement des paysages, un genre nouveau à l’époque. Il se rend rapidement célèbre avec une série de douze ‘Grands paysages’, des compositions soigneusement élaborées de vues champêtres des Pays-Bas, de France, d’Italie... Le nom de Breughel est désormais établi. Il est réputé pour l’extrême précision de sa technique, son imagination, son sens de l’humour et son talent à rendre ‘lisibles’ des compositions complexes.

 

Gros poissons

Breughel commence en 1556 à dessiner des compositions religieuses ou allégoriques : une série des vices et vertus, les dictons et expressions populaires qu’il illustre, comme ‘Les gros poissons mangent les petits’.

 

Gravures de Breughel au musée

Le Musée Mayer van den Bergh possède trente gravures de Breughel. Nous pouvons nous en montrer quelques-unes sur le site, mais pas au musée, car ces œuvres sur papier sont très sensibles à la lumière.